Les boutons sont des éléments capitaux du graphisme web : ils appellent, suggèrent et provoquent l’action. Autrefois, les liens hypertextes étaient l’emblème des interactions : aujourd’hui, ce sont les boutons.
Une espèce animale
Il en existe de toute sorte : des grands, des petits, des noirs, des jaunes, des visuels et des textuels… Chaque bouton que vous pouvez imaginer existe certainement déjà quelque part.
Pour caractériser un bouton, on dispose de multiples critères : sa palette de couleur, sa forme, son volume, sa réaction au survol, son contenu, sa cible… Et comme nous, il a des mensurations : sa taille et son poids. On pourrait s’amuser à rédiger un bestiaire des boutons, les classer par espèces et déterminer si certaines sont en voie d’extinction ou d’expansion – mais ce sera pour un autre jour.
L’importance de l’environnement
L’impact – et donc l’intérêt – d’un bouton dépend autant de lui que de son environnement. Ce dernier détermine l’espace disponible, la liberté de mouvements – mais c’est également de lui dont dépend le caractère du bouton : s’il est discret ou exubérant, calme ou agité, agressif ou doux comme un agneau…
Le sens de la vie
Pour certains, ce sera 42 ; pour tous les autres, il faudra se définir un rôle afin de donner un sens à sa vie. Les boutons ont également une raison d’être là – et c’est vous, son créateur, qui devez la lui fournir. Quelle est sa raison d’être ?
Ne vous y trompez pas : pour ce bouton qui vient de naître, vous êtes Dieu le père. Vous venez de le créer, et vous allez décider de qui il sera : un séducteur, un commercial, un évangéliste, un élu, un fonctionnaire…
La guerre des boutons
Un bouton doit être une solution, pas un problème : s’il n’est pas utilisé avec modération il perd sa valeur d’appel à action. Car s’il y a de l’action partout, vous faites un feu d’artifice, pas un site web.
Un site internet est un véritable microcosme, et la plupart des lois de la nature y sont applicables. Y compris l’évolution.