La première édition du devQuest avait lieu à Niort le 14 juin dernier. Et pour une première édition, c’était incroyablement réussi !

Un nouveau joueur dans la cour des CFP, ça n’est pas si courant ! J’ai postulé par curiosité à cet événement, dont la page d’annonce était très attractive… Et j’étais retenu pour ma conférence « Dessine-moi un graphique (en CSS) » ! Accompagné de deux collègues nantaises, Céline Mérand et Charline Humeau — retenues avec leur quickie « Dédramatisons l’accessibilité » — nous sommes partis à l’aventure à Niort.

Je vous raconte cette épopée ?


Le folklore du devQuest

Le devQuest se tenait au Dôme du parc des expositions de Niort, un lieu agréable et enchanteur grâce à sa disposition circulaire. Trois salles étaient occupées :

  • La forge, la plus grande salle.
  • L’astrarium, la seconde salle de conférence — dans laquelle mes collègues et moi sommes intervenus.
  • Et le laboratoire, qui accueillait les ateliers.

Vous l’aurez deviné avec le nom des salles : les organisateurs ont mis en place une ambiance festive et ludique très réussie !

  • Des énigmes à résoudre, sous forme de quiz accessibles via des QR codes disséminés sur les stands.
  • Un décorum léger, mais bien présent, pour donner le ton !
  • Une musique d’ambiance à la taverne, pour se sentir comme dans son RPG préféré.
  • Des étendards devQuest pour encadrer chaque scène, une coquetterie vraiment sympathique pour habiller le lieu.
  • Des partenaires qui ont joué le jeu avec des stands ludiques et quelques goodies qui sortent de l’ordinaire — et notamment un stand pour la boutique Sortilèges, avec quelques jeux proposés à l’essai !

J’ai également beaucoup apprécié l’ouverture de la journée, lancée par un générique digne d’un jeu vidéo et un maître du jeu pour nous présenter la guilde des organisateurs, de leurs partenaires et leur quête initiatique pour réussir cette première édition. Et les remerciements pour lancer la journée, ça met vraiment de bonne humeur !

Les récits de la tradition orale

Deux tracks de conférences et une d’ateliers : la journée était bien chargée et le choix parfois difficile !

J’ai moi-même conté une histoire, « Dessine-moi un graphique (en CSS) » que vous retrouverez chez moi. J’ai beaucoup apprécié l’aventure, et les retours sont plutôt positifs.

Détail des votes : Fun, 4 votes ; J’ai beaucoup appris : 21 votes ; Très intéressant : 28 votes ; Bon orateur : 19 votes ; Trop complexe : 2 votes.
Retours glânés sur OpenFeedback

Level up ta conf

La keynote d’ouverture était assurée par Julien Landuré et Annabelle Koster, figures bien connues de la scène nantaise — entre autres choses pour leur implication dans le GDG de Nantes, qui organise chaque année le devFest.

Les organisateurs du devQuest ont souligné dans leur introduction le soutien qu’ils ont reçu des organisateurs du devFest Nantes, et cette conférence montrait bien la valeur inestimable de l’expérience partagée : 12 ans d’existence, d’une première édition confidentielle et artisanale à un événement gigantesque rassemblant des milliers de personnes.

Ce retour d’expérience d’une équipe d’organisateurs est vraiment enrichissant, et je le partagerai dès que possible à nos camarades organisateurs de l’Atlantique Day chez Onepoint à Nantes, mais aussi à mes copains organisateurs de Paris Web. On peut toujours s’améliorer !


Arrêtons de (dé)tester nos applications

Louis Fredice Njako Molom et Stanley Servical ont mené un atelier sur la validation de cas d’utilisation centrés utilisateurs, articulés autour de la solution UUV qu’ils éditent au sein de l’organisation GitHub Orange OpenSource.

Je n’ai pas pu assister à cet atelier — étant moi-même sur scène au même moment — mais ils ont déjà mené cet atelier au dernier Devoxx et j’ai pu découvrir la solution UUV récemment. Cet outil s’appuie sur les standards actuels du test (Cucumber, Cypress ou Playwright — au choix ! — et aXe) et permet de rédiger ses cas de tests en langage naturel.

Des dictionnaires dédiés à certains aspects (notamment l’accessibilité) et un assistant (une application Electron) permettent à n’importe quel intervenant sur un projet de rédiger un cas de test. C’est la promesse (tenue) et je trouve ça assez incroyable.


Ne jouez plus solo

Julien Libert a découvert le mob programming en conférence, et nous transmet dans une conférence son expérience après une année de pratique ! De la théorie à la pratique (avec son lot d’aménagements loin de la théorie), il nous raconte ce qui a fonctionné — ou non ! — et quelques anecdotes intéressantes sur la réalité du terrain.

Mon passage préféré : l’utilisation du mob programming en guise d’entretien technique lors des recrutements. Pas de problème à tiroir ou d’exercice en mode fizz buzz, mais un problème sélectionné en amont par la candidate elle-même — qui a donc le temps de potasser — et la solution mise en œuvre est déroulée en binôme le jour de l’entretien.

Je trouve énormément d’avantages à cette pratique !


Chrome Devtools from zero to hero

Simon Belbeoch nous conduit dans une quête annexe : dépasser le basique console.log() en jouant dans les outils de développement.

Des autres méthodes de l’objet console — que j’ai découverte en créant des CLI en Node… — aux outils de simulation de troubles visuels en passant par le debugger;, nous avons vu du paysage et des couleurs !

Le seul bémol que j’apporterai est de restreindre le sujet, dès le titre, à Chrome… alors que toutes ces fonctionnalités existent dans Firefox ou Safari.

Et je préfère Firefox !


Dédramatisons l’accessibilité

Céline et Charline ont pu rejouer leur conférence, qui brosse un portrait de l’accessibilité web bien loin des clichés habituels : moche, compliqué, cher, etc. En vingt minutes, elles réussissent un véritable tour de force : sensibiliser au handicap, illustrer avec des situations concrètes, apporter des ressources théoriques et proposer des outils concrets pour mettre le pied à l’étrier.

Et leur conférence sortait du lot : c’était la seule catégorisée UX / UI de toute la journée !


La récompense de la quête

Une première édition est toujours un pari risqué.

Les spectateurs seront-ils au rendez-vous ? Le plan initial visait 150 personnes, nous étions plus de 400 !

L’appel à sujets sera-t-il visible et fructueux ? L’équipe a reçu plus de 160 propositions, la sélection s’est avérée rude !

Les partenaires trouveront-ils un intérêt ? Avec 19 partenaires présents, le moins qu’on puisse dire est que c’est un grand oui !

Et surtout… va-t-on réussir à aller au bout de l’expédition ?

L’équipe du devQuest s’est entourée pour bénéficier d’expériences enrichissantes, et a su apporter beaucoup de personnalité à ce nouveau venu dans le circuit des conférences. Leur motivation et leurs convictions ont permis aux participants et orateurs de passer une excellente journée, distrayante, faite de rencontres et d’apprentissages.

J’en repars en ayant glâné de nouvelles connaissances, découvert quelques personnes et passé un très bon moment.

Bravo à l’équipe du devQuest, et merci à onepoint de nous permettre de partir en expédition pour des quêtes de ce genre !

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